• Patrick Blanc (né le 3 juin 1953 à Paris) est botaniste, travaillant notamment au CNRS, où il est spécialiste des plantes de sous-bois tropicaux. C'est l'inventeur du concept de murs végétaux tel que décrit ci dessous :

     

     

    « Sur un mur porteur ou une structure porteuse est placée une ossature métallique qui soutient une plaque de PVC expansé de 10 mm d'épaisseur, sur laquelle sont agrafées deux couches de feutre de polyamide de 3 mm d'épaisseur chacune. Ces couches de feutre miment en quelque sorte les mousses qui se développent sur les parois rocheuses et qui servent de support aux racines de nombreuses plantes. Un réseau de tuyaux commandés par des électrovannes apporte une solution nutritive contenant les éléments minéraux dissous nécessaires à la croissance des plantes. Le feutre s'imprègne par capillarité de cette solution nutritive, laquelle descend le long du mur par gravité. Les racines des plantes y prélèvent les éléments nutritifs dont elles ont besoin, et l'eau en excès est recueillie en bas du mur par une gouttière, avant d'être réinjectée dans le réseau de tuyaux : le système fonctionne en circuit fermé. Les plantes sont choisies pour leur capacité à croître sur ce type de milieu et en fonction de la lumière disponible. »

     

     

    Ce type de réalisation évoque les notions de génie écologique et de quinzième cible HQE, si ce n'est que cette dernière encourage l'utilisation d'espèces plus locales, en extérieur au moins.

     

    Autres article...

    Patrick Blanc, inventeur des murs végétaux

    En 1994, ce passionné de la végétation tropicale réalise son premier mur végétal pérenne au Domaine de Chaumont-sur-Loire, à l’occasion du Festival international des jardins. Quinze ans plus tard, botaniste invité de l’édition 2009 du festival, il est de retour sur les lieux avec une œuvre inédite, ouverte aux quatre points cardinaux avec une centaine d’espèces végétales. Entre temps l’homme aux cheveux verts a fait fleurir ses murs à Paris et un peu partout dans le monde et poursuivi ses recherches sur l’adaptation des plantes en milieu de faible luminosité. RFI l’a rencontré à Chaumont-sur-Loire, au pied du mur…


    Tout d’abord,  « je suis botaniste, tient à préciser Patrick Blanc, ce qui veut dire que j’effectue des recherches sur les plantes … on confond souvent les amateurs de plantes et les botanistes. Je travaille sur les plantes du sous-bois des forêts tropicales et tout mon travail porte sur l’adaptation des plantes aux faibles lumières ». On ajoutera qu’il est chercheur au CNRS, docteur es sciences et lauréat de l’Académie des sciences. Il est aussi l’inventeur des murs végétaux, une manière d’introduire la biodiversité sur les murs des villes.

    Ethique protestante et philodendron

     

    Si la première expérience de mur végétal a eu lieu en 1988 à la Cité des sciences et de l’industrie à Paris, c’est bien plus tôt, dès l’enfance, que l’idée en était venue à Patrick Blanc. Il raconte : « Chez mes parents j’avais des aquariums et, vers 10/12 ans, j’avais lu dans une revue allemande que pour purifier l’eau de l’aquarium, il fallait y faire tremper des racines de philodendron. J’ai vu les racines blanches se développer dans l’eau et le gosse que j’étais trouvait ça magique : moi qui suis protestant et allais à l’école religieuse où l’on nous apprenait qu’une fois chassés du jardin d’Eden on allait devoir cultiver la terre à la sueur de notre front et se battre contre les ronces, etc., tout d’un coup,  je m’aperçois que mon philodendron pousse merveilleusement avec ses racines dans l’eau, sans avoir à me fatiguer ».

    Une révélation, en quelque sorte, d’où va naître à la fois une éthique et une vocation : « J’ai donc voulu avoir de plus en plus de plantes qui se développent sans qu’on se fatigue pour elles. Très tôt en effet, il m’a semblé que les plantes étaient trop respectables pour être méritées par notre travail ! Elles sont bien au-delà de ça, elles sont des merveilles en elles-mêmes » …

    De l'aquarium à la flore tropicale...

    L’aventure ne faisait que commencer. « Donc, j’aimais bien cette idée de plantes ‘libres’ et j’ai cherché à mettre de plus en plus de plantes au-dessus de l’aquarium, puis j’ai voulu sortir l’eau de l’aquarium, et tout a évolué comme cela, bien avant que j’aille sous les tropiques ». Les tropiques, cela viendra plus tard, à 19 ans, alors que Patrick Blanc est étudiant : « J’ai voulu aller en Malaisie, en Thaïlande pour voir des plantes poussant en forêt, libres, et plus j’ai été sous les tropiques plus j’ai vu de nouvelles choses ». De découvertes en découvertes, « ma connaissance qui était au départ artistique, affective et empirique est progressivement devenue plus scientifique et j’ai pu être plus ‘juste’ dans ma façon d’installer les plantes de les choisir… Ça a été un cheminement : j’ai maintenant 55 ans et ça a commencé quand j’avais une dizaine d’années »…

    Ecouter Patrick Blanc

     


    Un cheminement jalonné de murs. Après la première expérience de 1988, et le premier mur pérenne de Chaumont, beaucoup d’autres ont suivi : à Paris, avec la Fondation Cartier (1998), l’hôtel Pershing (2001), le musée du quai Branly (2004) ou encore la façade du magasin BHV Homme (2007), mais aussi en province et à l’étranger, à Madrid, Londres, Gênes et New Delhi (façade de l’ambassade de France).

    Pour son retour à Chaumont-sur-Loire, pour la 18ème édition du Festival  international des jardins, Patrick Blanc a voulu réaliser un projet déjà ancien, qu’il avait proposé au précédent directeur du Domaine, Jean-Paul Pigeat. Il s’agit  d’un mur d’une seule pièce mais orienté vers les quatre points cardinaux, avec une luminosité très variable, comme l'exposition à la pluie, et par conséquent une grande variété d’espèces végétales. Une expérience inédite, « le premier mur aussi simple et offrant autant de diversité de biotopes », souligne-t-il.

    Plus d’une centaine d’espèces, en effet, vont prospérer entre les deux couches de feutre du mur, dont beaucoup présentées pour la première fois, comme ces « plantes de la famille des orties mais qui ont le bon goût de ne pas piquer », précise Patrick Blanc. Et d’énumérer une liste de plantes aux noms latins, « des noms qui ne vous disent sans doute rien et pour cause, car ce sont des plantes qui, hélas, ne sont pas cultivées dans les jardins. Des plantes qui  pourtant se développent extrêmement facilement et qui en plus ont des architectures foliaires très belles ».

    Des plantes « qui aiment l’ombre et l’humidité » et seraient  « parfaites pour les patios et les cours intérieures parisiennes ». Il est vrai qu’ « on n’a pas mal travaillé sur les balcons, mais il y a encore un travail énorme à faire sur ces endroits sombres, oubliés et tristes que sont les cours parisiennes. Et j’espère, que cette spirale à Chaumont va donner des idées pour faire de ces cours des petits paradis », conclut Patrick Blanc.

    Du mur au plafond … 

    Les murs, c’est bien, mais l’observation des sous bois des zones tempérées chaudes, notamment en Thaïlande et en Malaisie -  ses lieux de prédilection – a prouvé au botaniste qu’on peut faire encore mieux, un plafond végétal par exemple. C’est l’expérience que Patrick Blanc réalise à l’Espace EDF Electra en 2006/2007, avec l’exposition Folies végétales  qui connaîtra un record d’affluence. Un plafond qui est maintenant dans la grande serre du Muséum d’histoire naturelle, toujours à Paris. Et un autre est en projet pour un musée à New York. « Les choses évoluent. C’est le monde vivant, conclut Patrick Blanc, et l’avantage d’être scientifique, c’est de voir comment les choses évoluent, comment s’y adapter, car la vie  c’est l’art de s’adapter ». Il a donc de nouveaux projets, « très excitants »… 

    Quelques vidéo...

     

     

     

     

     

     


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  • Nobuyoshi Araki (荒木経惟, né le 25 mai 1940 à Tokyo) est un photographe japonais.

    Diplômé du département d'ingénierie de l'université de Chiba en 1963, il reçoit la même année le prix Taiyo pour Satchin, du nom du chat d'une petite fille. En 1971, il publie une série distribuée en privé, "Senchimentaru na tabi" (センチメンタル ナ タビ, Voyage sentimental), où sa vie privée, et en particulier son mariage et sa nuit de noces, apparaissent sous la forme d'un journal. À première vue banales, ces photos sont en fait des mises en scène. En 1972, lors d'une performance, le Super-Photo concert, où les photos tirées de cette série sont photocopiées et envoyées par la poste à des destinataires choisis.

    Les thèmes de ses photographies sont Tokyo, le sexe et la mort. Tokyo, car c'est sa ville natale. Il considère que la photographie est l'amour du sexe et de la mort. Pour lui, ces deux désirs sont inséparables. Il photographie aussi beaucoup de femmes nues, à commencer par son épouse. Pour lui, la nudité est dans le portrait et non dans le corps. Il photographie aussi des fleurs, métaphore du sexe féminin.

     

     

    Il indique la date sur chacune de ses photographies. Il signifie que le cliché est un moment du présent, entre le passé et l'avenir.

    Il réalise une série de photographie qui se démarque par les déformations apportées aux clichés. En effet, le tirage des épreuves s'est effectué à très haute température. Ensuite, le cliché est refroidit. Ensuite, il est accroché à l'extérieur. Ainsi, il est transformé par la lumière et les intempéries. De ce fait, ses photos sont le produit du temps présent.

    Ses travaux lui ont par la suite apporté une grande notoriété auprès du public japonais et international : ses photos, toujours accompagnées de textes sur le mode d'un journal intime et d'un essai, étaient à l'avant-garde des tendances artistiques du moment. Artiste prolifique, il a décliné de nombreuses séries de photos et d'essais, rapidement auréolée d'une atmosphère sulfureuse et de la figure mythique de l'artiste. Après la mort de sa femme, de nombreuses photos de prostituées, de jeunes étudiantes nues, de scènes ouvertement sexuelles ponctuent ses travaux.

    Araki a inauguré un genre de démarche photographique inédit, où l'objectif suit au plus près la vie de l'artiste dans une veine auto-fictive agencée avec une grande maîtrise. C'est, avant l'heure, une brèche dans ce médium originellement cloisonné, dont bien des photographes plasticiens ou des artistes contemporains suivront la trace : Sophie Calle, Roman Opalka et d'autres.

    En 2004 un documentaire américain sur la vie et le travail de Nobuyoshi Araki a été réalisé par Travis Klose : Arakimentari.

     

    Quelques vidéos.....

     

     


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  • Satomi

    Dominatrice professionnelle, artiste performeuse et japonaise d'adoption, Satomi nous initie aux mystère des geishas, ces courtisanes rompues aux arts traditionnels du pays du soleil levant, tels que la danse, le chant, la calligraphie, la cérémonie du thé et la musique. Une interview surprenante qui nous livre également un aperçu des tensions d'une société japonaise tiraillée entre ses traditions séculaires et l'énergie déferlante des jeunes générations biberonnées aux mangas cyberpunks.


    Propos recueillis par Marisa Kakoulas.

    Les occidentaux font souvent l'erreur de réduire le rôle des geishas à celui de simples prostituées. Quel est le rôle réel de la geisha dans la société japonaise contemporaine ?

    La prostitution n'est pas légale au Japon, mais elle est tolérée. Quand un homme ne cherche que du sexe tarifé, il ira plutôt dans ce qu'on appelle un "soap land", ce qui est tout simplement un autre nom pour les bordels. Il y est possible de payer une fille pour un frotti-frotta ! C'est de là que vient le nom de "soap land" pour ces établissements. Il y a bien sur d'autres options possibles et une session y dure environ deux heures pour un prix de 400 dollars. C'est le genre de travail que peut faire n'importe quelle fille pourvu qu'elle soit "saine".
    La geisha a un rôle plus complexe, auprès des hommes comme des femmes. Ce qui l'oblige à suivre un entraînement rigoureux dans la maîtrise d'arts tels que la cérémonie du thé (o'cha), la danse (nuhon buyo), la musique (koto et shamisen), la poésie et tout ce qui peut contribuer à divertir ses clients. La maiko (jeune geisha en apprentissage) est habituellement engagée pour des dîners de groupes, alors que la geisha a affaire à des clients plus privilégiés avec lesquels ses rapports sont d'ordre nettement plus privés. Ce qu'elle fait derrière des portes closes ne regarde qu'elle. Il en va de même pour les hôtesse ou les secrétaires? un peu d'heures supplémentaires !

    Comment en êtes-vous arrivée à jouer ce rôle de geisha ?

    J'ai vécu quelques années au Japon dans mon enfance et je suis fascinée depuis toujours par leurs arts traditionnels. Ca fait maintenant six ans que j'y suis retournée pour travailler au consulat de France en tant que traductrice et enseignante. J'ai également, grâce à un concours de circonstances, commencé à travailler comme dominatrice professionnelle à la même époque. J'avais une amie maiko, par le biais de laquelle je pensais naïvement pouvoir obtenir des informations et peut-être travailler comme geisha le week-end. C'est alors que j'ai commencé à découvrir les règles qui régissent le rôle de la geisha. On m'a fait comprendre que je ne pouvais y adhérer. J'ai donc commencé à étudier la musique et la danse par moi-même, tout en perfectionnant mon japonais. Je me suis retrouvée involontairement dans ce rôle suite à l'invitation d'un collègue du consulat à une soirée où j'ai rencontré les bonnes personnes et pu tester mes charmes. Le bouche à oreille jouant en ma faveur, il ne m'a pas fallu longtemps pour que l'on me présente des businessmen en voyage d'affaire avec qui je suis restée en contact, ce qui me permet de travailler presque partout où je me déplace.

    Pouvez-vous nous décrire la façon dont on s'entraîne à l'art d'être geisha ?

    Avec l'aide de quelques amies maikos, j'ai entrepris d'apprendre comment attacher un Obi (la ceinture qui se porte avec le kimono), ce qui m'a pris quelques mois car pour chaque situation il existe une façon différente de le porter. J'ai ensuite suivi des cours de nihon buyo (danse) et de koto (harpe japonaise) pendant cinq ans. J'ai aussi acquis le titre de nawashi après avoir appris l'art du kinbaku (bondage traditionnel japonais). Une grande partie de mes revenus est passée dans ces études. Le prochain sur la liste est la cérémonie du thé et des leçons d'espagnol.

    Quand on fait appel à vos services, qu'est ce que cela sous-entend, pouvez vous nous décrire une soirée ?

    Je peux être appelée pour un lunch, un dîner ou encore pour servir d'interprète lors de conférences ou de réunions d'affaire puisque que je maîtrise parfaitement le japonais, le français et l'anglais. On fait aussi appel à moi pour des soirées privées, aussi bien pour jouer du koto que pour pratiquer le bondage. En général, les hommes font appel à moi pour le statut que ça leur apporte et parce qu'ils apprécient être en bonne compagnie. J'ai un côté très exotique pour de nombreux hommes? Les japonais craque pour mon accent français tandis que les occidentaux prennent plaisir à me laisser commander des sushis au restaurant.



    La geisha n'est pas une prostituée mais son rôle semble néanmoins très érotique. Etes-vous d'accord ? Et si c'est le cas, de quelle façon s'exerce cet érotisme ?

    Evidemment. Toute sa gestuelle est tintée d'érotisme. Sa nuque est considérée comme une partie très érogène. Elle a le même pouvoir érotique qu'un décolleté. C'est pour cette raison que le kimono de la geisha ou de la maiko révèle toujours une nuque poudrée de blanc dessinant un motif qui joue le rôle d'accroche-coeur. Les cheveux sont toujours relevés de façon élaborée. Ajoutez à cela une voix douce acquise avec de l'entraînement, de savants battements de cils, des petite lèvres soigneusement soulignées de rouge et un petit pas précis et lent lorsqu'elle danse ou sert le thé? Tout est séduction. La geisha est l'archétype d'une féminité dont la force érotique réside dans son pouvoir.

    Vous êtes une femme forte et indépendante. Comment répondez-vous aux accusations de ceux qui prétendent que la geisha perpétue le système à dominance masculine et sexiste qui existe au japon ? Que pensez-vous de cette dynamique des genres ?

    C'est une vision très occidentale du problème. Dommage qu'il n'existe pas encore de geisha mâle. Au Japon, il existe de nombreux bars à hôtesses qui sont en fait des lieux où les hommes paient assez cher pour une compagnie féminine avec laquelle ils peuvent discuter sans qu'il n'y ait rien de sexuel. Ces lieux sont devenus de plus en plus populaires durant les trente dernières années et on voit maintenant apparaître la version masculine de ces établissements. Ils rencontrent un énorme un succès auprès des femmes qui de jours en jours s'affirment un peu plus. Les nouvelles générations amènent de nouvelles valeurs. Mais le Japon est et restera encore quelques temps une société patriarcale. Ici, comme ailleurs, c'est le rôle de la femme au foyer qui perpétue une certaine forme de sexisme, pas celui de la geisha.

    Est-ce que vous définissez vos actes en fonction de règles pré-établies ou selon vos propres règles ? Et si c'est le cas, quelles sont-elles ?

    J'agis en fonction de besoins et non de règles. Elles sont évidemment différentes selon qu'il s'agisse d'un rendez vous dans une suite d'hôtel pour "jouer" la domina ou de me rendre à domicile pour jouer du koto. Je porte aussi bien le kimono que l'uniforme. Les seules règles que je suis sont celles que j'établis.



    Comment travaillez-vous, au travers d'une agence ou en indépendante ? Et quelles sont les différences ? Et dans le cas où vous seriez indépendante, comment quelqu'un voyageant au Japon peut vous engager ?

    J'ai commencé en indépendante parce qu'en tant qu'occidentale, il ne m'était pas possible de travailler dans un ochaya. Cette voie me permet une liberté qui ne me serait pas possible si je travaillais comme geisha dans le quartier de Gion. Je peux choisir mes clients, les services, les lieux et négocier mes tarifs. Je peux également choisir mes tenues, en tenant compte évidemment des préférences de mes clients. Et je voyage à ma guise en étant mon propre patron. L'univers des geishas de Gion est très rigide. Toutes ces libertés n'y seraient pas admises. Une geisha doit par exemple y porter son kimono et sa perruque tous les jours. J'apprécie les traditions, mais pas les constrictions.
    Je ne cherche pas mes clients. Ce sont eux qui me trouvent. Une bonne réputation, un sourire invitant et mon site Internet me procurent du travail ici au Japon, mais également à l'étranger où j'ai quelques contacts.

    Les geishas semblent constituer une espèce en voie de disparition. Elles étaient 80 000 dans les années 20 et ne sont plus que 10 000 aujourd'hui. Comment expliquez-vous ce phénomène ?

    Il y a plusieurs raisons à ça, la raison principale étant d'ordre économique. Les années décadentes de la bulle économiques sont depuis longtemps terminées sans que cela ait fait baisser les prix des services des geishas. Une baisse de la clientèle signifie moins de revenus pour couvrir les frais liés à ce style de vie. Ajoutez à ça des règles strictes qui découragent les jeunes filles rêvant de porter un piercing, un tatouage ou toutes autres choses allant à l'encontre des règles qui régissent les geishas. Le pouvoir croissant des femmes japonaises constitue une autre raison de ce déclin, qu'elles peuvent se permettre des choix de vie qui n'étaient pas possible auparavant.

    On dit de la geisha qu'elle est subordonnée, qu'en penses-tu ? En fait, penses-tu dominer tes clients par tes capacités et ton intelligence ?

    Les geishas ont toujours été là pour flatter l'ego des hommes. Cela signifie qu'elles sont à leur service, mais ça ne veut pas dire qu'elles sont leurs esclaves. Toute la subtilité réside dans l'art de leur laisser croire qu'ils sont maîtres d'un jeu dont la geisha définit en réalité les règles.

    Comment le rôle de la geisha a-t-il été modernisé ?

    Il ne l'a pas été et c'est précisément une des raisons de leur baisse de popularité. Il faudrait que le rôle de la geisha soit remis au goût du jour ou à l'inverse que s'opère un véritable retour au traditionalisme pour que la geisha ne devienne pas totalement obsolète et qu'elle survive. Personnellement, je préférerais que son rôle soit modernisé. Et c'est peut-être là que j'interviens...

    Aimeriez-vous ouvrir votre propre o'chaya ?


    Je préfère de loin mon site Internet !

    Vous vous considérez plutôt comme une femme d'affaire ou comme une artiste ? Et quels sont vos tarifs ?

    Je me considère comme une business artiste ! Mes prix sont définis en fonction des services que l'on me demande. Le minimum étant de 2500 dollars, auxquels s'ajoutent mes dépenses en cas de déplacement.

    Quel est le futur pour Satomi ?

    J'espère qu'il sera ce qu'elle voudra qu'il soit...

     

    Deux vidéo de  ses expérimentations, elle est vraiment trop forte... 

     


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  • Comme il est déjà tard ce soir, je ne vais pas écrire grand chose sauf un coup de gueule.... Etant moi-même dans le milieu de la photographie, je vais essayer de rester neutre. La question que je me pose est.... Est-ce possible de transmettre par le biais d'une vidéo l'émotion que l'on a eu lors de la prestation d'un autre artiste ??? 

    Le débat est ouvert.... Pour ma part, il n'est pas possible de concilier les deux en une seule entité qui convienne aux deux parties... car chacun a vécu quelque chose d'autre. Qu'en pensez-vous ?

    Voilà les petits loups, je vous laisse sur cette question pour ce soir.......

     

     

    Hans Ruedi Giger

    Hans Ruedi Giger se passionne très jeune pour la création fantastique et surréaliste et entame des études d'architecture et de dessin industriel à Zurich. Après un emploi de décorateur d'intérieur, il devient artiste à temps plein et se lance dans le cinéma en réalisant divers courts métrages documentaires. Il continue parallèlement de dessiner ses étranges visions fantasmagoriques et cauchemardesques mêlant l'organique et la mécanique et signe des œuvres mutantes à la frontière des deux mondes. Cette nouvelle forme d'art sera nommée par lui-même la biomécanique.

    Giger était un ami personnel de Timothy Leary.

    Il existe un musée H.R. Giger dans le bourg médiéval de Gruyères en Suisse en face duquel un café est entièrement décoré de sculptures biomécaniques (sièges, bar, voûte).

    Giger a participé également à la création de jeux vidéo avec Darkseed 1 et 2.

     

    Collaboration cinématographique

     

    Birth machine

    Il est approché, en 1975, pour travailler sur le projet d’adaptation de Dune par Alejandro Jodorowsky pour lequel il conçoit l’environnement des Harkonnen. Il y travaille jusqu’en 1977, année où le projet est abandonné, les financiers s’étant retirés — ses travaux conceptuels sont cependant visibles dans ses livres. Son travail ayant été remarqué, il est engagé pour créer la créature et le vaisseau étranger d’Alien - Le huitième passager. Il partage l’Oscar 1980 des effets spéciaux pour ce film.

    Les 2 premiers épisodes de la série Alien ont connu un grand succès au cinéma. Giger n’a cependant pas été contacté pour aucun autre film après le premier. Dans Alien, la résurrection, sa conception originelle ne se retrouve d’ailleurs pratiquement plus à l’écran : les créatures n’y ont jamais été aussi “organiques”, oubliant quelque peu la “biomécanique” du premier film, pourtant concept novateur et fondamental.

    La participation de Giger à d’autres films se limite à Poltergeist II (1986), sur lequel il ne parvint pas à imposer la démesure macabre conçue pour une scène d’invocation spectrale. Il travailla aussi sur une créature dont le résultat à l’écran laisse présager de ce que l’artiste avait prévu, quoique fugitivement.

    Même chose pour La Mutante (Species - 1995) où la fin du film lui a échappé, des images de synthèse, trop graphiques et “propres” prenant le dessus. Une entité matricielle et meurtrière, où le gore s’allie à ses obsessions ésotériques, a contribué au succès relatif du film.

    Giger s’est investi encore dans Death Star et Hellraiser in Space, produisant de nombreux dessins et peintures, finalement non portés à l’écran.

     

     

    Autres collaborations

     

    Le groupe Emerson, Lake and Palmer (ELP) lui commande la pochette de l'album Brain Salad Surgery en 1973.

    Il travaille aussi sur les pochettes de plusieurs autres disques comme l'album solo KooKoo de Deborah Harry (Blondie), Attahk de Magma, Pictures du groupe suisse Island et le poster accompagnant le Frankenchrist des Dead Kennedys. Il a aussi conçu le pied de micro pour Jonathan Davis chanteur du groupe Korn. Ainsi qu'une pochette de disque pour le groupe de métal suisse Celtic Frost et une autre pour le groupe de death metal britannique Carcass.

    En 1985, il conçoit la machine à faire la pluie dans le clip "Cloudbusting" de Kate Bush, où Donald Sutherland tient le rôle principal.

    C'est lui qui a créé les décors de scène du Mylenium Tour (1999-2000), la troisième tournée de la chanteuse française Mylène Farmer. Le décor était la statue de la déesse Isis.

    En 1996, paraît "Erotic Biomannerism" (Ed. Tréville, Tokyo, Japan), ouvrage regroupant une tendance underground composé de neuf artistes autour du "corps machine" - dont Hackbarth, Beksinski, Hayashi, Poumeyrol - et dont il est le chef de file. Texte de Stéphen Lévy-Kuentz.

    Il a aussi dessiné le label du Spiritueux aux plantes d'absinthes : BREVANS HR GIGER distillé par Matter-Luginbühl en Suisse.

    Il a créé son antre en Suisse où le célèbre DJ de techno hardcore : Manu le Malin y a tourné son DVD Biomechanic. Manu le Malin a trouvé dans le terme "Biomechanic", un univers qui corresponds à son style de musique. Il en découlera Biomechanic 2 et 3. (référence : http://musique.fnac.com/a1722996/Manu-Le-Malin-Biomechanik-Inclus-DVD-bonus-CD-album)

     

     

    Pour terminer, une petite vidéo....

     


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  • Comme promis, je vais vous parler de Lukas Zpira.... Pour commencer, une interwiew séparée en deux parties qui vous présente le personnage et son art....

     

     

    Lukas Zpira ou le hacker corporel par David le Breton

    L’implication personnelle de l’artiste dans une œuvre faite de son existence et de son corps, et non plus à distance de soi sur un support extérieur apparaît au début du siècle. Le souci d’une esthétique s’efface alors devant celui d’une éthique, il ne s’agit plus d’ériger un culte à la beauté, même paradoxal, mais d’interroger sans complaisance les fondements de la vie quotidienne pour en révéler la dimension construite et arbitraire. Les performances sont un discours critique sur le monde, en aucun cas une pornographie, une cruauté, un masochisme, un exhibitionnisme ou une complaisance, même si elles sont d’inégales valeurs. Elles entendent dire le monde d’une autre manière. La mise en corps de l’art comme acte inscrit dans l’éphémère du moment, inséré dans une ritualité concertée ou improvisée selon les interactions des participants, provoque une analyse immédiate des fonctionnements sociaux, culturels ou politiques. Le body art est une critique par corps des conditions d’existence. Il oscille selon les artistes et les performances entre la radicalité de l’atteinte directe à la chair par un exercice de cruauté sur soi ou la démarche symbolique dans une volonté de troubler l’auditoire, de briser la sécurité du spectacle. L’intention n’est plus dans l’affirmation du beau mais dans la provocation de la chair, le retournement du corps, l’imposition du dégoût ou de l’horreur. Le spectateur est touché, il participe par procuration aux souffrances de l’artiste (ou ce qu’il en imagine). La performance ou la fabrique de soi comme œuvre est un miroir critique de nos comportements ou de nos aveuglements intellectuels, elle amène à considérer autrement un rapport conventionnel avec le monde. Le public est un alibi et une caisse de résonance de la méditation en acte de l’artiste, il lui donne un écho.

    Si le corps des années soixante incarnait la vérité du sujet, son être au monde, il n’est aujourd’hui qu’un artifice soumis au design permanent de la médecine ou de l’informatique. Il s’est autonomisé du sujet, devenu une sorte d’alter ego, cyborgisé, etc. Autrefois support de l’identité personnelle, il n’en est plus aujourd’hui qu’une matière première. Au regard de la première phase du body art, au temps d’internet ou des voyages spatiaux les artistes postmodernes ou posthuman considèrent comme insupportables de posséder le même corps que l’homme de l’âge de pierre. Ils entendent hausser le corps à la hauteur des techniques de pointe, le soumettre à une volonté de maîtrise intégrale et le perçoivent comme une série de pièces détachables et hybridables à la machine. Ou bien, à l’inverse, ils s’insurgent contre ces manipulations et revendiquent leur appartenance à la chair.

    Dans ce contexte, Lukas Zpira se revendique comme un hacker corporel, le pirate de formes organiques dont ils refusent qu’elles limitent son rapport au monde. Son corps est à ses yeux une œuvre à remettre sans cesse sur le métier. Il se définit comme « un puzzle que je monte ou que je démonte ». « Je suis fait de mes marques, écrit-il. Elles ont la force du symbole gravé à même la peau. Même si on pouvait tout m’effacer, je n’aurais qu’à fermer les yeux pour voir ce que je suis. Les marques que je porte en apparence ne sont que la face visible de ma métamorphose. J’aime cette phrase de Malevitch que j’ai écrit sur une personne lors d’une performance : « Il existe au delà des apparences certaines choses accessibles à la seule intelligence. »[1]. Lukas Zpira pousse à son terme la métamorphose puisque le nom qu’il affiche est celui qu’il s’est donné lui-même après avoir entamé sa démarche. « C’est le processus de métamorphose qui m’intéresse, dit-il encore. Pour moi, plus qu’un acte artistique pur et simple, la modification corporelle relève du spirituel. C’est une tentative de dépasser son corps biologique. » (Cyberzone, n°3, 1997).

    Les modifications corporelles sont des formes de symbolisation du fait de vivre, un détour pour une mise au monde. Chez Lukas Zpira, la volonté de renaissance est particulièrement forte. « Ce n’est plus un corps à l’image de Dieu, mais à l’image de l’homme, c’est le fait d’être soi ». Lucas Zpira était l’anagramme de son ancien nom, puis il est devenu Lukas, ajoutant une dimension supplémentaire à son auto-engendrement Lukas travaille en effet sur une notion qui lui est propre, celle de kor, c’est-à-dire le corps en tant qu’il est une matière de métamorphose permanente. « J’ai repris possession de moi, sans renier ma généalogie ». Certes, il revient de loin, il confesse volontiers dans sa jeunesse une volonté d’abîmer son corps, de disparaître. Sa découverte des modifications corporelles a induit en lui une « mutation », comme il le dit lui-même. Avant il dit qu’il ne supportait pas « de se regarder dans un miroir ». Ce souci de se reconstruire en profondeur, de s’inventer, de rompre avec une histoire n’est sans doute pas innocente, mais peu importe. « Ce que j’étais autrefois, c’est l’histoire d’un autre ». La démarche chez Lukas a réellement été initiatique, elle a suscité une nouvelle naissance. Et s’il est le maître d’œuvre de son existence, il ne le fait pas aux dépens des autres. Un moment très fort dans son histoire personnelle est celui de sa rencontre avec sa fille dans l’un des aéroports de New York alors qu’il vient d’effectuer une autre modification touchant son visage. Sa fille arrive d’Avignon, elle n’a pas encore vu son père. Elle court vers lui et lui dit « Papa, tu es bien plus beau qu’avant».

    La quête de Lukas est celle de la transfiguration de soi par des épreuves physiques le poussant à faire l’expérience des limites. Les suspensions en représentent une dimension forte, elles consistent à être soutenu dans l’espace par des crochets fichés à même la chair. Démarche empruntée au chamanisme des sociétés traditionnelles dans un tout autre contexte et avec une signification radicalement différente. Les douleurs de la suspension sont décrites par Lukas comme un « appel de vie », un « anti-suicide », une manière de dire combien celle-ci est un levier pour se reconstruire et se confirmer le prix de chaque instant qui passe. Une longue préparation mentale précède l’épreuve, un jeûne de trois jours pendant lequel il fait le vide dans son esprit. La douleur est surtout en amont de l’expérience quand les chairs commencent à s’étirer, ensuite il entre dans la douleur et elle devient matière de quête personnelle.

    L’atteinte corporelle est une attaque du corps de l’espèce, elle perturbe les formes humaines et suscite ainsi le trouble et le rejet. Celui qui s’incise, se brûle ou se suspend dit son mépris ou son indifférence face au corps lisse, hygiénique, esthétique, achevé qui est de mise dans nos sociétés contemporaines. La sacralité diffuse qui entoure socialement le corps est altérée, profanée. En « abîmant » son corps, comme le dit le discours commun, l’individu entre dans une sorte de dissidence. Attenter à l’image du corps (et donc de soi), s’infliger délibérément une douleur, ce sont là deux transgressions essentielles aux yeux de la société, et pour l’individu deux manières de dire son refus des conditions d’existence qui sont les siennes. En brisant les limites du corps, l’individu bouleverse ses propres limites et s’attaque simultanément aux limites de la société, puisque le corps est un symbole pour penser le social. Nos sociétés occidentales ont toujours réprouvé les modifications corporelles propres aux sociétés traditionnelles, lors notamment des rites de passage, en les versants dans le registre de la barbarie

    Lors d’une rencontre récente autour de la revue Cultures en mouvement, Lukas chaleureux et à l’écoute a été pris à partie par une psychanalyste qui voulait à tout prix lui démontrer qu’il avait des problèmes. A aucun moment il ne s’est démonté, opposant un sourire tranquille aux attaques dont il était l’objet et y répondant sans concession. Le goût de vivre qui l’anime est tangible. C’est un permanent joueur de son existence mais qui ne se déconnecte jamais des autres. Son sourire est le démenti le plus cinglant à l’encontre de ceux qui jugent en négatif une démarche, certes radicale, mais effectuée en toute lucidité, et qui correspond aux avancées contemporaines du Body Art dont il est, à mes yeux, l’un des acteurs, décisifs. Si la démarche de Lukas choque parfois c’est qu’elle est en avance, c’est un éclaireur de cette quête d’une humanité nouvelle qui cherche à se reconstruire non dans la haine de soi ou du corps, mais à partir justement de la chair. Il ne demande à personne de le suivre, cette quête est la sienne. Il expérimente sans avoir froid aux yeux ces formes nouvelles de spiritualité contemporaine où l’individu lui-même est la source du sacré qu’il met en mouvement à travers une constante mise à l’épreuve de soi.

    Biographie...

    Lukas Zpira démarre sa carrière artistique en 1992. Peinture, sculptures, installations, écriture et photo.
    C’est en 1993 qu'il prendra le nom de Lukas Zpira, en fait une anagramme inspirée des jeux surréalistes. Cette année là il réalise un petit recueil de ses textes illustré d'images de son travail. "Onanisme manu militari". En 1995, il se tourne vers le body art en tant que scarificateur au studio WEIRD FAKTORY à Avignon.


    Utilisant son corps comme nouveau médium, il le transforme et l'utilise comme élément de performance. Il démarre une carrière au niveau international, contemporain de Steve Haworth.


    Le fruit de ses nombreuses collaborations artistiques et l’écriture du manifeste "body hacktivisme" donneront naissance à un livre, sorti à 3000 exemplaires sous le titre d'"onanisme manu militari II “aux éditions «Hors Editions».


    L’ensemble de ses rencontres lui seront d'une grande inspiration et l’aideront dans le développement des ses activités, notamment le photographe GNOM et HANS NELEMAN, qu'il rencontre a New York en 2002 et qu'il aide sur un projet de livre, "body transformed", celle de SATOMI et du clan HIDDEN SHADOWS ainsi que du soutien de LAURENT COURAU, fondateur de "laspirale.org", un des meilleurs sites internet consacré aux contres cultures.

    Créé a l’aube de 2004 au pays du soleil levant par Lukas Zpira, sous l’impulsion de Riyochi Maeda, le terme « body hactivist » est né de la nécessité de définir une mouvance d’artistes, de chercheurs et de penseurs travaillant autour des mutations utilisant les modifications corporelles comme medium, qui, par opposition aux modernes primitifs travaillant sur des bases d’anthropologie tribale, pratiquent, théorisent et/ou inventent des modifications corporelles avant-gardistes prospectives, influencées par la culture manga, la bande dessinée, les films et la littérature de science fiction et rendues possibles par une curiosité sans cesse en éveil de l’évolution des découvertes techno-médicales. Ces pratiques par essence expérimentales, sont définies comme «Body Hacking», terme exprimant la volonté de ces artistes, chercheurs et/ou penseurs a dépasser les frontières biologiques.

    Les termes «body hacktivist» et «body hacktivism» sous entendent la nécessite d’action, de prise en mains de nos destinées par la volonté perpétuelle de se réinventer.

    De facto, par son travail de recherche, création, et mise en pratique de techniques d’implantations hors normes, déviantes des pratiques de chirurgie réparatrice et esthétique dont elles sont issues, et largement influence par des séries télévisées comme «STAR TREK», Steve Haworth peut être considéré comme un des pères de se mouvement.
    Steve Haworth est responsable du développement et de la vulgarisation des implants 3D, aussi bien que les implants soucutanés, et du branding au laser. En outre, il a inventé une variante des pierçings de surface ainsi qu’un certain nombre d'autres implants et pierçings.

    Le «body hacktivism», n’inclus pas la nécessite d’être modifié. Toutes les personnes modifiées ne peuvent être considérées comme des «body hacktivistes».
    Le «body hactivisme» doit être avant tout perçu comme une philosophie, un état d’esprit.


    Source: http://www.body-art.net/

    Plus d'infos sur http://wiki.bmezine.com/index.php/Lukas_Zpira

    J'aime beaucoup cet artiste.... Non seulement de par sa façon de voir la vie mais aussi de part sa façon de parler franchement.... Certaines personnes peuvent être choquées par cet art mais ils doivent faire l'effort d'essayer de le comprendre et de ne pas juger.

     

    Un extrait d'une autre prestation de Lukas Zpira..... seul les mieux adaptés survivront....

     

     

    Le rapport avec la religion...

     

    Prochainement, d'autres artistes.... tout aussi surprenants et formidables....

    Ana Mendieta... !!!!


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