• Torture Garden

    Torture Garden

    Article paru sur le site d'ARTE

     


     

    Un petit coup de fouet, histoire de se détendre ?

    Depuis dix-huit ans, ils font la queue pour être punis. Le "Torture Garden", à Londres, c'est la Mecque des amateurs de sensations fortes, le jardin d'Eden des fétichistes de toutes les espèces… et parfois même, celles qui ne sont même pas encore répertoriées !

    David Wood, c'est l'homme qui a fait sortir le sadomasochisme des lugubres bas-fonds de Londres. Avec lui, la culture fétiche s'incruste dans le night-clubbing et devient une attraction entre deux slows : "au Torture Garden, il est question de sexualité bien sûr, mais pas seulement de l’acte sexuel. Il s’agit de la sexualité accompagnée d’imagination et de fantasme. Le club ce n’est pas simplement un endroit pour avoir des relations sexuelles, c’est aussi un lieu d’échanges érotiques et de stimulation. L’accent est plus mis sur les préliminaires, la façon de s’habiller ou de se déguiser. L’acte sexuel, animal n’est pas important."

    Depuis les premières soirées, lancées en 90, le style Torture Garden s'est déployé avec une collection de vêtements très ajustés, des livres et des DVD qu'on déniche dans toutes les boutiques branchées de Londres. Ancien gothique, David découvre très vite qu'il n’est pas né pour suivre le ban. Converti au latex, il choque ses professeurs de l'école d'art avec sa fascination pour les œuvres érotico-morbides de Georges Bataille ou d'Octave Mirbeau, chez lesquels il trouve le nom de ses soirées.

    Très courues par le tout-Londres, ces dernières lui permettent de vivre ses fantasmes les plus incongrus, comme lorsqu'il se déguise en Bruce Lee version "chapeau melon et bottes de latex ! L'ouverture du "Torture Garden" coïncide avec l’émergence d’un nouveau mouvement inventé par le californien Fakir Musafar : les "Primitifs Modernes". Les occidentaux redécouvrent des rituels corporels venus de la nuit des temps.
    La philosophie de Fakir : "Le corps physique n'appartient ni à Dieu, ni à l'Etat, ni à ta famille. Il n'a pas de limites, sa physiologie, sa taille, sa forme sont modifiables. il peut être remodelé, complètement transformé". Les spectacles et performances inspirés par ce mouvement fondateur du "Body Playing" deviennent la marque de fabrique du "Torture Garden".

     

     

    Dans les soirées Torture Garden, tous les fantasmes sont permis. SOS Médecin, Petit Chaperon Rouge et son Grand Méchant Loup, Ange Bleu ou Tigrou, Astroboy ou Hannibal Lecter: l'important c'est de participer aux soirées Portes Ouvertes du Jardin des Supplices. "Dans les boîtes fétichistes on peut explorer des fantasmes très noirs. Tous ne sont pas irréprochables, mais ils ne devraient pas êtres réprimés."

     

     

    Article plus détaillé.... Très prochainement.....


    Pour finir.... Un peu d'horreur à la japonnaise.... Personnes sensible, .... !!!!

     



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