• Art urbain...

    L'ART URBAIN....

    Tiré de Wikipédia

     


     

    L'art urbain, récemment renommé Street art, est un mouvement artistique contemporain. Il regroupe toutes les formes d’art réalisé dans la rue ou dans des endroits publics et englobe diverses méthodes telles que le graffiti, le pochoir, la mosaïque, les stickers ou les installations. C'est principalement un art éphémère .


    Sa définition...


    Depuis son internationalisation (fortement facilité par le développement d'un réseau de communication audiovisuelle à l'échelle mondiale) au début du XXIe siècle, l'art urbain, en tant que mouvement de l'art contemporain s'affirme dans une diversité de pratiques que l'on ne peut strictement séparer, par certains aspect des arts de la rue comme le Madonnaro.

    Ainsi, ZEVS (alias: Zone d'Experience Visuelle et Sonore) exécute régulièrement des performances qui font échos à des disciplines comme le jonglage ou les happening. A ce titre, il pourrait être qualifié d'artiste de la rue. De même, une part de l'oeuvre de Banksy peut être qualifiée d'art contextuel selon la terminologie de Paul Ardenne quand il vient par exemple exposer illégalement dans un musée. La propagande absurde de Shepard Fairey, OBEY the Giant, est un cas limite de zeitgest, présentée par son initiateur comme une expérience de phénoménologie. Dans la lignée de Buren ou de Christo, le travail de JR (artiste) questionne la limite de la ville. L'art urbain doit se comprendre comme relation dialectique du street art et du land art (Pierre-Evariste Douaire). Le développement de la scène brésilienne (en particulier à São Paulo, où tout affichage publicitaire a été proscrit vers 2009) rappelle que le graffiti, avec en particulier les PixaçãoNB 1, est l'autre grande source de l'art urbain. Art de la métropolisation ou métropolisation de l'art, l'art urbain questionne la ville globale, mais aussi ses friches, et jusqu'aux villages d'Afrique (Jérôme Mesnager) et aux cabanes des fjords avec la scène scandinave.

    Art public illégal, officieux, l'art urbain s'inscrit, au moins en France, à la limite du cadre théorique définissant l'art contemporain, au voisinage de mouvements comme la figuration libre ou narrative.

    Vu son impact puissant sur les populations spécifiquement jeunes, nombreux outils du street art commes les stickers, les affiches ou les pochoirs sont désormais réutilisés à des fins promotionnelles dans des campagnes dites de street marketing. La création du poster HOPE pour la campagne présidentielle "officielle" de Barack Obama par Shepard Fairey en est une bonne illustration.

     


     

    Un mouvement de l'art contemporain ?


    L'art urbain s'épanouit principalement en France depuis mai 1968 mais, le mouvement est « officialisé » au début des années 1980, sous l'influence, entre autres, d'agnès b. et ponctuellement (expositions, soutien au tag), de Jack Lang. Récemment rebaptisé street art, l'art urbain est un mouvement artistique autonome voire parallèle au tag, et au graffiti. Ses initiateurs ont pour noms Zlotykamien, Daniel Buren, Ernest Pignon-Ernest, ses pionniers Blek le rat, Jérôme Mesnager, Miss.Tic. Au début des années 1980, ce sont Jean Faucheur, les Frères Ripoulin, Les Musulmans fumants, les VLP, Jef Aérosol, puis Miss.Tic, Nemo, et André. Avec l'arrivée d'Invader et de Zevs (les @nonymous) à la fin des années 1990 apparait l'appelation post-graffiti. Depuis la fin des années 90, avec l'arrivée d'artistes comme Shepard Fairey aux Etats-Unis, de Banksy en Angleterre, de Blu en Italie, d'Influenza aux Pays Bas, de Akayism en Suède, l'art urbain est un des premiers mouvements artistique international. Présenter l'art urbain comme un mouvement artistique se justifie dans la mesure où ses représentants (Zevs, Shepard Fairey, Space Invader, Banksy, Ron English) sont en relation directe, constituant un champ artistique d'interaction comme l'illustre le film de Banksy. Un bon exemple est l'initiative de Space Invader qui à ouvert une galerie en 2003 et y a invité Shepard Fairey. De même que les cubistes ou les impressionnistes se côtoyaient, les artistes urbains créent en orchestration, un corpus unifié. En un mot, ils exposent tous dans la même galerie : la rue.

     

     

    Chronologie

    • Durant la décennie des années 1990, le devant de la scène est principalement occupé par le graffiti hip hop. La propagation internationale se fait par la télévision; Mesnager rend compte de ses voyages en afrique à Ardisson dans Lunettes noires pour nuits blanches en 1990.
    • 1998 : Première ( ? ) apparition télévisuelle de Space invader lors d'un sujet, d'une émission en clair (case midi-14h) sur Canal+. En plateau se trouve l'artiste Miss.Tic.
    • 1998-1999: Zevs et Invader travaillent en tandem (@nonymous) réalisant des vidéo-gag semblables à ceux de Thierry Guetta dans le film de Banksy, Faites le mur ! (cris de terreur). Ils envahissent conjointement la ville de Montpellier en août 1999.
    • 2000 :
      • Mai 2000 : premières interventions sur le M.U.R.
      • 12 septembre-28 septembre 2000 : exposition collective, manifeste du renouveau de l'art urbain parisien à l'Espace Tiphaine-Bastille, 8 passage de la bonne graine (11eme) réunissant: Poch, Blek, Olivier Stak, HNT, André, Space Invader, Zevs, Sam Bern et RCF1. (Souvenirs de Paris)
    • 1er trimestre 2001 : publication en 1500 exemplaires de la plaquette Souvenirs de Paris , réunissant: André, Blek, HNT, Sam Bern, Space-Invader, Olivier Stack et Zevs.
    • Septembre 2001, exposition "œcuménique" de la galerie du jour agnès b. qui concilie les tendances historiques (Futura 2000), "graffiti" (Jonone) et "post-graffiti", à l'époque sans titre, en hommage à la disparition de Dondi White. Participent (liste exhaustive): André, Aone Bad Boy Crew (jay ash and skki), Fafi Futura Jack 2, Jonone, l'Atlas, Mist, Moze, Os Gemeos, O'clock, Psyckose, Space Invader, Zevs.
    • 22 février 2003 : ouverture par Space Invader de la galerie La Base 01, dans le 1er arrondissement de Paris.
    • Mars 2003 : Première exposition "officielle" parisienne de Shepard Fairey à la galerie La Base 01 à Paris. Malcolm McLaren, le manager des Sex Pistols est présent lors du vernissage.La Base 01 accueille, cette même année, une autre "exposition urbaine", "The World of Kami" dédiée à l'artiste éponyme.
    • juillet 2009 L'exposition Né dans la rue - graffiti à la Fondation Cartier pour l'art contemporain réunit les courants graffiti internationaux, les Américains vivant à Paris comme (Seen ou Jonone, des Européens comme (Boris Tellegen alias Delta), mais aussi des Brésiliens. Elle donne, par ailleurs, une carte blanche à l'association le M.U.R. pour présenter une série d'affiches exposées dans la Fondation puis sur le MUR. Y participent FANCIE, HONET,SUN7, Alëxone, Poch, NP77,CHANOIR (1980), RCF1, Jean Faucheur. La carte blanche s'achève par la résidence de trois semaines de Thom Thom qui travaille sur un double panneau installé par Clear Channel. L'exposition remporte un succès de fréquentation historique dans l'histoire de la Fondation Cartier est est prolongée jusqu'au 7 janvier 2010.

     

    Styles

     


    Ces artistes ont en commun une activité (illégale ou non) d'interventions urbaines. La principale distinction avec le graffiti « traditionnel » (ou hip-hop, tel qu'il est né aux États-Unis) est que les artistes urbains n'ont pas systématiquement recours à la lettre (comme c'est le cas dans le writing américain) et à l'outil aérosol. Les buts sont variés : dans le cas du graffiteur il s'agit principalement d'apposer son nom ou "blaze"; dans le cas du street art, une image, et ce quelle que soit la méthode : on peut citer les affiches peintes de Jean Faucheur, les sérigraphies de Ernest Pignon-Ernest, les pochoirs de Spliff Gâchette, de Pixal Parazit, d'Epsylon Point ou de Jef Aérosol, les autocollants de Clet Abraham ou bien encore les photographies de Antonio Gallego. D'autres ont des intentions plus politiques comme les membres du collectif VLP (Vive La Peinture) qui collent leur fameuse mascotte Zuman Kojito dans les rues de Paris en lui faisant dire des fondamentaux du type : "J'existe", "Je résiste", "Je suis un morceau d'utopie"... La plupart souhaitent avant tout s'exprimer et que leur art soit vu du public. D'autres artistes, comme Cedric Bernadotte questionnent l'espace public en proposant de se réapproprier un lieu avec des matériaux économiques et accessibles tels que le cellophane. Dans les mouvements récents on trouve le mélange du graffiti et de la vidéo. C'est le travail d'un artiste comme Blu qui fait de l'animation depuis la rue.


    Les disciplines

     


    Il est possible de conjuguer les différentes techniques. Le pochoir nécessite en particulier l'utilisation de peinture, le plus souvent aérosol ; l'affiche peut être le support de pochoirs, etc.

     

     

    Exclusivité... Un live du groupe NEAERA.....

     



  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :