• 666 et ldécadence urbaine....

    666 ??? Provenance.....

    Une explication

    Dans la seconde moitié du IIe siècle, dans son livre Réfutation de la prétendue gnose au nom menteur, surnommé « Contre les hérésies », le millénariste Irénée de Lyon, qui professe une autorité absolue des Écritures, évoque le chiffre de la bête à plusieurs reprises dans son livre V, Ch. 29, 2. En voici un extrait:

    « C'est pourquoi aussi, dans la bête qui doit venir, aura lieu la récapitulation de toute iniquité et de toute tromperie, afin que toute la puissance de l'apostasie, ayant conflué vers elle et s'étant ramassée en elle, soit jetée dans la fournaise de feu. C'est donc à juste titre que le nom de la bête aura le chiffre six cent soixante-six, récapitulant en lui tout le mélange de mal qui se déchaîna avant le déluge par suite de l'apostasie des anges — car Noé avait six cents ans, lorsque le déluge survint sur la terre et anéantit les êtres vivants de la terre à cause de la génération perverse du temps de Noé —, récapitulant aussi toute l'erreur idolâtrique postérieure au déluge et le meurtre des prophètes et le supplice du feu infligé aux justes — car la statue dressée par Nabuchodonosor avait soixante coudées de hauteur et six coudées de largeur, et c'est pour avoir refusé de l'adorer qu'Ananias, Azarias et Misaël furent jetés dans la fournaise de feu, prophétisant par cela même qui leur arrivait l'épreuve du feu que subiront les justes à la fin des temps : toute cette statue a été, en effet, une préfiguration de l'avènement de celui qui prétendra se faire adorer lui seul par tous les hommes sans exception —. Ainsi donc, les six cents ans de Noé, au temps de qui le déluge eut lieu à cause de l'apostasie, et le nombre des coudées de la statue, à cause de laquelle les justes furent jetés dans la fournaise de feu, signifient le chiffre du nom de cet homme en lequel sera récapitulée toute l'apostasie, l'injustice, l'iniquité, la fausse prophétie et la tromperie de six mille ans, à cause de quoi surviendra le déluge de feu...[41] »

    Irénée a connu dans certains manuscrits la variante 616. Mais il en parle avec blâme, disant qu'elle est minoritaire, qu'elle ne remonterait pas à Jean l'évangéliste et que c'est probablement une erreur de scribe[42].

    Citation de Louis Segond (1910)

    « Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête, afin que l’image de la bête parlât, et qu’elle fît que tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête fussent tués. Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six. 

     

    666 = ou pas = à la décadence urbaine....

    Je me pose de plus en plus la question en observant notre vie urbaine.... A la vue de certains graffiti, je demande quelque place à l'être humain et plus particulièrement la femme dans l'imaginaire des ados actuels... mutante.... androgine.... "objet"....

     

     

    Le texte du moment.... L'aigle noir de Barbara....

    Un beau jour,
    ou peut-être une nuit,
    Près d'un lac, je m'étais endormie
    Quand soudain, semblant crever le ciel
    Et venant de nulle part,
    Surgit un aigle noir.

    Lentement, les ailes déployées,
    Lentement, je le vis tournoyer.
    Près de moi, dans un bruissement d'ailes,
    Comme tombé du ciel,
    L'oiseau vint se poser.

    Il avait les yeux couleur rubis
    Et des plumes couleur de la nuit.
    À son front, brillant de mille feux,
    L'oiseau roi couronné
    Portait un diamant bleu.

    De son bec, il a touché ma joue.
    Dans ma main, il a glissé son cou.
    C'est alors que je l'ai reconnu :
    Surgissant du passé,
    Il m'était revenu.

    "Dis l'oiseau, O dis, emmène-moi.
    Retournons au pays d'autrefois,
    Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
    Pour cueillir en tremblant
    Des étoiles, des étoiles.

    Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
    Comme avant, sur un nuage blanc,
    Comme avant, allumer le soleil,
    Être faiseur de pluie
    Et faire des merveilles."

    L'aigle noir, dans un bruissement d'ailes
    Prit son vol pour regagner le ciel.
    Quatre plumes, couleur de la nuit,
    Une larme, ou peut-être un rubis.
    J'avais froid, il ne me restait rien.
    L'oiseau m'avait laissée
    Seule avec mon chagrin.

    Un beau jour, ou était-ce une nuit,
    Près d'un lac je m'étais endormie.
    Quand soudain, semblant crever le ciel
    Et venant de nulle part
    Surgit un aigle noir.

     

    Délire et amour....

     

     


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